Le bâtiment qui abrite le théâtre Octave Mirbeau a sans doute plus d’un siècle d’existence.
Situé entre l’emprise de l’ancien couvent et la fameuse propriété que racheta, il y a plus de 150 ans, une certaine Madame Deville pour y rechercher le Trésor de Jacques II, le bâtiment est installé rue Cadot.
Au début du 20e siècle, il servait de hangar ou d’atelier pour les services municipaux de l’époque. Pendant la guerre, il fût utilisé comme garage puis transformé en bal à la libération.
Il avait alors comme voisin le grand cinéma de Triel d’abord baptisé Régional (par opposition à son petit frère, le Familial situé rue de la Gare) puis renommé Rio avant de finir enterré sous le parking de la poste dans les années 70.
Avec le développement des activités sportives en salle, le bâtiment de la rue Cadot devint un gymnase où se pratiquaient le ping-pong, le tir à l’arc, la gymnastique, la danse classique, le judo et même l’escrime.
À l’ouverture du Cosec en 1977, les sportifs ayant déserté le lieu, l’équipe municipale de Jean Musigman accorda sa confiance aux Comédiens de la Tour pour équiper et transformer les lieux en salle de spectacle (voir article de la plaquette De la Seine à l’Hautil).
C’est en 1995 à l’issue de la rénovation de la salle par la municipalité d’Amour Quijoux qu’à l’initiative de Claude Moisdon, adjoint à la culture – et sur proposition de Philippe Prévost -, la salle fut baptisée Théâtre Octave Mirbeau.
L’histoire du théâtre Octave Mirbeau se confond aujourd’hui avec celle des Comédiens de la Tour.