Saison 2019-2020,  Spectacle Comédiens de la Tour

Mariage et châtiment

De David Pharao. Par les Comédiens de la Tour. Mise en scène de Franck Martinière et Jean-Baptiste Compiègne.

Représentations
  • Vendredi 1er novembre à 21h
  • Samedi 2 novembre à 21h
  • Dimanche 3 novembre à 16h
  • Jeudi 7 novembre à 21h
  • Vendredi 8 novembre à 21h
  • Samedi 9 novembre à 21h
  • Dimanche 10 novembre à 16h
Nos spectateurs en parlent

« Nous avons vu Mariage et châtiment samedi dernier, les Comédiens de la Tour n’ont rien à envier aux professionnels !! Belle prestation et un grand merci à toute la troupe qui nous a fait passer un moment très agréable. »

« Génial, excellent texte servi par de non moins excellents comédiens. Une mise en scène aux petits oignons. Vraiment bravo. J’ai adoré. On rit du début à la fin. »

Drôle et rythmée, cette pièce est, en quelque sorte, un petit traité de mensonge appliqué. Alors, venez mentir avec nous !

Ce matin-là, malgré la désapprobation de sa femme, Édouard se prépare à marier son meilleur ami. C’est une belle journée de fête qui s’annonce mais l’irruption d’une stagiaire sans scrupules dans son appartement va contraindre notre homme à renier ses promesses.

Pour ne pas froisser son ami, Édouard va s’enliser dans des mensonges de plus en plus gros. Il va même aller jusqu’à commettre LE mensonge, celui dont on ne réchappe pas…

David Pharao entraîne ses personnages dans une mécanique implacable dont ils ne sortiront pas indemnes. Ils seront tour à tour arroseurs ou arrosés, manipulateurs ou manipulés et ce, sans l’avoir véritablement choisi.

Avec Céline Collet, Amandine de Almeida, Fabienne Gerber, Sébastien Le Sciellour et Franck Martinière

Mariage et châtiment

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2019

Mentir c’est dur, mais rétablir la vérité… Alors là !

Distribution

Avec (par ordre d’entrée en scène) :

  • Marianne : Fabienne Gerber
  • Édouard : Franck Martinière
  • Gabriella : Amandine De Almeida
  • Fred : Sébastien Le Sciellour
  • Louise : Céline Collet

Mise en scène : Franck Martinière et Jean-Baptiste Compiègne

Conception décor : Franck Martinière et Olivier Baudry

Réalisation décor : Olivier Baudry, Alexandra Bergonzoni, Céline Collet, Amandine De Almeida, Jacques Dutartre, Fabienne Gerber, Sébastien Le Sciellour, Armelle Martinière, Franck Martinière, Viviane Poret

Régie : Philippe Maës

Photos : Gérard Foucher

Nos sélections
  • Festival Côté Cour (Chanteloup) 26 février 2019
  • Festival Mort de Rire (Saint-Cyr-L’Ecole) – 15 novembre 2019
  • Festival Les 6 coups du brigadier (Saint-Genies) – 25 septembre 2021
L'histoire

Ce matin-là, Édouard, architecte réputé, se prépare à marier son meilleur ami. Marianne, sa femme, désapprouvant cette union, préfère partir en weekend à la campagne.

Peu importe, ça devrait être une belle journée… il est heureux d’accompagner son vieux pote pour cet engagement solennel.

Mais, dès que sa femme est partie, une stagiaire sans scrupule fait irruption dans l’appartement et, tel un grain de sable, va enrayer le déroulement de cette journée de fête.

Contraint par Gabriella (la stagiaire) et pour ne pas froisser son ami Fred, Édouard va échafauder des petites excuses, inventer des histoires rocambolesques puis s’enliser dans des mensonges de plus en plus gros.

Et pour finir, poussé dans ses derniers retranchements, il va commettre Le Mensonge, celui dont on ne réchappe pas.

Et pourtant la vie continue et comme Édouard n’est pas prêt à fuir à l’autre bout du monde il va devoir s’employer à rétablir la vérité. Et là, c’est une autre histoire qui commence.

La pièce

Même si elle flirte avec les codes du théâtre de boulevard, dès la première lecture on sent bien qu’il y a autre chose. C’est, sans aucun doute, une pièce pour faire rire mais sans grosses ficelles que le public peut apercevoir dès le départ. On est toujours surpris par ce qui arrive aux personnages et par leurs réactions pour se sortir de situations de plus en plus embarrassantes.

La mécanique est implacable et n’a pas à rougir des maîtres du genre, Molière, Feydeau, Labiche…

Comme il le dit lui-même à la revue L’avant-scène, l’auteur a eu envie : « d’amener un personnage à commettre une faute si énorme qu’elle le plonge dans une situation totalement irréversible. On le sait, le rire se nourrit de la détresse des personnages, j’ai donc voulu mettre le mien en si mauvaise posture qu‘on le voie se noyer sous nos yeux et que, comme dans les sables mouvants, tous ses efforts pour s’en sortir ne fassent qu’aggraver son cas. »

La pression de cette journée de noce, le chantage de cette stagiaire sans scrupule, la peur de décevoir son ami et la crainte de ses colères vont pousser le personnage central à échafauder des mensonges de plus en plus gros. Le spectateur ne peut qu’être curieux de savoir jusqu’où il va aller et comment il va pouvoir se sortir de cet imbroglio qu’il tisse devant leurs yeux.

La pièce est bien ancrée dans notre époque, on y retrouve une stagiaire qui est prête à tout pour décrocher un job, l’importance du paraître, des médias et une question qui revient souvent dans le débat public : « Peut-on rire de tout ? ».

La touche de poésie finale achève de belle manière cette comédie dramatique.

La galerie photos

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