N’allez pas croire, parce qu’il n’y a que sept femmes et pas de cadavre, que c’est une pièce au rabais. Que l’on n’a pas eu les moyens d’aller jusqu’à huit !
Parodiant Beckett, cela pourrait s’intituler « En attendant Catherine », ou avec Robert Thomas « Sept femmes ».
Six femmes, pour cette soirée de réveillon, attendant leur amie Catherine, éternelle retardataire. Mais est-elle bien leur amie ? D’ailleurs, parmi ces six femmes, qui est l’amie de qui ?
Pas de révolver, pas d’assassinat, mais que de banderilles piquées au bon endroit, pour faire mal, en douceur !
Et quand chacune se retrouve seule avec son angoisse, quelle satisfaction de penser que c’est peut-être à l’autre que le malheur arrive.