Les parents terribles

Un spectacle des Comédiens de la Tour
2005

Amours chaotiques !

Distribution

Avec (par ordre d’entrée en scène) :

  • Georges : Christian Haton
  • Léonie : Claire Cottin
  • Yvonne : Laurence Faucon
  • Michel : Laurent Viers
  • Madeleine : Céline Giraud

Mise en scène : Jacqueline Bastien

Conseiller : Philippe Prévost

Régie son et lumières : Pierre Cholbi, Franck Martinière

Régie plateau : Patrick Scarabello

Décors : Laurent Viers, Philippe Prévost

Maquillages : Sylvie Laurent

Nos sélections
  • Festival de théâtre amateur de Bonnières-sur-Seine – 5 mars 2006
L'histoire

Yvonne et Georges forment avec leur fils unique Michel et la tante Léo, une famille bourgeoise, installée dans la certitude d’un ordre moral bien établi.
Georges : le père est un rêveur faible, sans grande autorité et surtout très influençable…
Yvonne : la mère, maladive et névrosée, a délaissé son mari depuis longtemps, au profit de son unique centre d’intérêt : son fils !
Michel : le fils, vingt-deux ans, évidemment enfant gâté, très naïf, un peu immature, se laisse guider, tel une girouette, par l’un puis par l’autre
Léonie (dite Léo) : la tante, âme solitaire, mais surtout main de fer dans un gant de velours, passe son temps à remettre de l’ordre, son ordre… non seulement dans « La roulotte » mais également dans la vie de ses proches !
Ces quatre personnages sont unis par des liens très forts… liens d’amour… amour exclusif…
Mais les cœurs eux, battent en désordre et si maladroitement, qu’ils s’entre-déchirent.
L’apparition de Madeleine dans ce cercle familial infernal apaisera-t-elle les tensions ?

La pièce

Le premier titre est « La Roulotte ou la Maison dans la lune », deux titres qui viennent directement des propos des personnages pour illustrer l’incurie des uns, l’irréalisme des autres.
La pièce est créée le 14 novembre 1938 au Théâtre des Ambassadeurs à Paris.
Le 3 janvier 1939, à la suite de la 9e représentation, le Conseil municipal de Paris, propriétaire du Théâtre des Ambassadeurs, interdit la représentation de la pièce l’accusant de mettre en scène l’évocation d’un inceste. Elle sera reprise au théâtre des Bouffes Parisiens, mais en octobre 1941 elle est à nouveau interdite à la suite des pressions de la presse collaborationniste y voyant un déprimant spectacle, tableau d’une famille française où le proxénétisme, l’ordure morale, la prostitution la plus basse nous sont représentés comme l’image même de nos mœurs.
Après 1945, elle sera reprise de nombreuses fois, comme en 1977 par Jean Marais au Théâtre Antoine.

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