Vol au-dessus d’un nid de coucou

Un spectacle des Comédiens de la Tour
1995

Un livre, une pièce, un film…

Distribution

Avec (par ordre d’entrée en scène) :

  • Chef Bromden : Stéphane Coulon
  • William : Christophe Ecobichon
  • Washington : Steve Jessel
  • Miss Ratched : Béatrice Bastiani puis Elisabeth Falce
  • Miss Flin : Muriel Lusseau puis Sophie Bachellier
  • Billy : Pierre Dufresne
  • Harding : Bernard Bachimont
  • Scanlon : Pierre Corveaule
  • Cheswick : Marc Défossé
  • Martini : Hubert Pinel
  • Ruckly : Patrick Scarabello
  • Patrick Mac Murphy : Franck Martinière
  • Docteur Spivey : Jean-Pierre Ecobichon
  • Turkle : Philippe Prévost
  • Candy : Elisabeth Falce puis Muriel Lusseau
  • Sandy : Valérie Charles

Mise en scène : Philippe Prévost assisté de Sylvie Langlois

Régie son et lumière : Jean-Paul Naudin, Hervé Bierjon

Décors : Claude Ecobichon, Jean-Paul Naudin

Maquillage : Sophie Abribat, Nathalie Degand, Armelle Martinière, Valérie Charles, Elisabeth Falce

Nos sélections
  • Théâtre en Jeu (Andrésy)  – 27 janvier 1996
L'histoire

Pour échapper à la prison, Patrick Mac Murphy est prêt à tout, même à simuler la folie. Interné dans un hôtel psychiatrique, il découvre, au-delà de leur folie, des êtres fragiles et attachants soumis l’autorité oppressive de l’infirmière Miss Ratched.

Dès son arrivée, Mac Murphy se rebiffe contre les règles établies et défie l’autorité inflexible de Miss Ratched, dont il pense que l’objectif n’est pas tant de soigner que de neutraliser les forces vitales des pensionnaires.

La pièce

Vol au-dessus d’un nid de coucou est d’abord une œuvre littéraire née de l’imagination de Ken Kesey, écrivain marginal US, que la société américaine considère comme l’instigateur du mouvement hippie.
Publié dans le milieu des années 60, Vol au-dessus d’un nid de coucou, dont l’univers carcéral devait naturellement inspirer un auteur dramatique, trouva en la personne de Dale Wasserman l’adaptateur idéal. Homme de plateau depuis son adolescence, celui-ci sut restitue l’histoire de Ken Kesey dans l’œuvre dramatique, sans en altérer l’esprit.
Au lendemain du succès mondial reçu par « L’homme de la Mancha » dont il avait écrit le livret (la version française de Jacques Brel, malheureusement jamais filmée, reste gravée dans les mémoires comme un morceau d’anthologie), Wasserman trouva dans Vol au-dessus d’un nid de coucou comme une suite logique à l’œuvre de Cervantés.
Alonzo Quijane et Patrick Mac Murphy, à quelques siècles d’écart sont deux personnages sortis du même moule.
Deux fous ? Deux dingues ? Deux cinglés ? Non…. Deux hommes libres, mais un homme libre peut-il survivre dans cet univers qui est le nôtre ?
Oui sans doute si l’on en croit Milos Forman… autre homme libre mais sans doute un peu fou, puisqu’il choisit d’abandonner le cocon douillet de son paradis socialiste natal pour l’enfer cinématographique américain. C’est donc tout naturellement que Forman devait, dans le milieu des années 70, porter à l’écran Vol au-dessus d’un nid de coucou avec le succès que l’on sait.
Aujourd’hui l’œuvre de Wasserman est toujours d’actualité. Ce n’est pourtant pas une pièce à thèse… juste un mélange de drame, de cocasserie, de comique et de tragique, de rire et d’émotion dans le milieu psychiatrique américain des années 60…
En écoutant les personnages tourmentés de Wasserman, en les regardant évoluer comme des automates à l’intérieur de leur univers carcéral, résonnent çà et là quelques échos des maux de notre société contemporaine.

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